Solweig Ély avait neuf ans lorsqu’un moine lui a, plusieurs mois durant, infligé des attouchements sexuels. Parce que ses parents ont à l’époque choisi d’ignorer sa souffrance, elle a longtemps dû porter seule ce lourd secret. Vingt-et-un ans plus tard, Pierre-Étienne Albert, en avouant publiquement les gestes dont il s’est rendu coupable, lui a restitué sa part de vérité.