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Pianiste et songwriter de la Nouvelle-Orléans, Jon Cleary est considéré comme l'un des grands légataires de l'héritage musical de cette ville. Lui un étranger venu de Kent est parvenu de façon improbable à devenir l'une des personnalités les plus appréciées de sa ville d'adoption. Non seulement il a atteint le panthéon musical des grands de la Nouvelle-Orléans mais il a aussi réussi à créer un groove contemporain avec un style qui est indéniablement sien. Après son Grammy et une tournée mondiale, Jon Cleary est retourné en studio pour préparer les dix chansons de cet album. Sa marque de fabrique est omniprésente à travers son piano remuant qui réunit une diversité d'humeurs et de textures.

Arriver à trouver un équilibre entre la tradition et le besoin d'innovation est un exercice ardu. Il est impressionnant de voir ce jeune groupe y arriver avec tant d'adresse dès le début. Ce qui compte est le "ici et maintenant" et le Hanna Paulsberg Concept nous présente une musique combinant énergie, autorité, charme et charisme. Enthousiasme, ouverture d'esprit, compositions originales (toutes signées Hanna Paulsberg) et un interplay intense sont au coeur d'Eastern smiles. Le quartet de la saxophoniste vise haut, tape juste, amenant la musique à de nouveaux sommets.

On trouve dans le répertoire de ce disque un certain nombre de pièces originales élaborées collectivement mais aussi la composition de Wasilewski, Glimmer of hope, d'une extraordinaire plasticité ; le standard intemporel de Carla Bley, Vashkar ; une hypnotique version de Riders on the storm des Doors ; ainsi qu'une sélection de préludes et fugues empruntées aux Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach. Tout ceci est interprété par le pianiste Wasilewski, le contrebassiste Kurkiewicz et le batteur Miskiewicz avec une fluidité remarquable associée à une profondeur d'écoute exceptionnelle rendue possible par plus d'un quart de siècle de complicité et de travail en commun. En attendant a été enregistré aux Studios La Buissonne dans le sud de la France en août 2019, et produit par Manfred Eicher.

Fondée à Turin en 2005, la fanfare de rue s'exerce à un répertoire exubérant qui relie musiques des Balkans au jazz, en passant par swing latino et reggae. Un sens inné de la fête.

"Ce disque célèbre le 50ème anniversaire de notre rencontre avec Lieb. Une incroyable rencontre et un plaisir toujours autant partagé de jouer notre musique ensemble. Cet Eternal voices est très spécial même pour nous. Nous avons choisi de courtes pièces de musique classique de Bach à Schoenberg comme base de nos improvisations. Nous avons tous deux joué cette musique avant mais c'est la première fois que nous enregistrons ce répertoire des grands maîtres du passé. Plutôt que d'analyser cette musique, je préfère mettre en avant l'atmosphère de l'enregistrement et sa préparation. J'ai toujours étudié et aimé la musique classique. A l'âge de 5 ans, j'ai étudié pendant 13 ans avec un grand professeur italien, James Palmieri. C'était avant que je ne tombe dans le piano jazz. J'étais un bon élève, passionné, studieux, mais il me manquait quelque chose d'indéfinissable. Dans mes rêves fous d'adolescent, j'improvisais sur ces oeuvres et j'étais loin d'imaginer que quelques 50 ans plus tard j'allais le faire réellement et pour un disque avec mon complice Dave Liebman." Richie Beirach

Après un long hiatus de onze ans, Murs et Slug sont de retour avec un quatrième album studio de Felt. Leur périple musical a débuté en 2002 avec la sortie de Felt : A Tribute to Christina Ricci, qui est rapidement devenu un des best-sellers du label Rhymesayer. En 2005, la sortie de Felt 2 : A Tribute to Lisa Bonet propulsa le duo au rang de binôme quasi culte, un statut qui s'intensifie jusqu'à la sortie en 2009 de Felt 3 : A Tribute to Rosie Perez. Alors que leur relation personnelle est le fondement du duo, leur camaraderie s'imposant comme leur force créatrice principale, c'est surtout la production qui a joué un grand rôle dans leur succès grâce au talent de différents producteurs au fil des albums : The Grouch (Murs Living Legends), Ant (Atmosphere) et Aesop Rock. Beaucoup de choses ont changé depuis leur premier album en 2009, et le duo souhaitait adresser une attention particulière aux fans qui les soutiennent depuis toutes ces années. Felt 4 U s'est alors imposé comme une évidence. Avec le retour de Ant à la production intégrale de l'album, Felt 4 U déborde d'influences de toutes part allant de la funk à la country en passant par le blues et la soul. Et s'il est riche musicalement c'est également le cas du côté des paroles, notamment grâce des invités de haut vol, proches du duo : Blimes, Shepard Albertson et The Grouch/ Aesop Rock.

Le premier, purement acoustique, extrêmement libre, encapsulerait son amour pour la ville de New York et son infatigable exploration de ce que le jazz tient toujours à dire. Le second, électrique, irait puiser dans l'énergie florissante de la jeune génération française les ferments d'une musique plus sensuelle et immédiate. Et pour couronner le tout, pourquoi ne pas sortir ce double album dans le temps ? Plutôt que d'engloutir goulûment toute cette musique d'un coup, pourquoi ne pas s'offrir le loisir de savourer l'une puis l'autre ? Conçu comme un seul objet, ce double album fut donc imaginé comme un rendez-vous avec le futur pour assembler les deux moitiés de ce cinquantenaire. La musique que vous pouvez entendre provient donc de la rencontre joyeuse et vorace d'une section rythmique d'exception qui jubile de se découvrir sous la direction du saxophone de Pierrick, aussi incisif qu'inspiré, et dont les compositions subtiles servent d'inépuisable terrain de jeu. Le plaisir de ce quartet à jouer est palpable, il s'inscrit dans la grande tradition créative new-yorkaise : lyrique, audacieuse, évidente. Vous tenez donc entre les mains le premier opus de 50/50 : New York Session. Cet album a beau n'être que la moitié d'un double, il est déjà, sans conteste, un grand disque de Jazz.