La France est le seul pays occidental et d'ancienne tradition chrétienne à avoir ainsi complètement retranché le sacré de l'exercice et de la symbolique du pouvoir. Les quelques qui en surnagent, comme les cérémonie solennelles à Notre-Dame de Paris à l'occasion de la mort de tel ou tel président, ne sont plus que des simulacres, quelque chose comme l'aveu d'un grand vide que la pompe républicaine se sent incapable de combler, et pour cause quelle qu'en soit la légitimité, il n'y a plus une once de sacré dans la souveraineté populaire d'où est issue l'élection du président de la République. Que tel ou tel d'entre eux fussent catholiques ne relevait ou ne relève que de leur vie privée. Il ne s'agit pas de droit divin, expression qui a d'ailleurs toujours été mal comprise, mais bien évidemment de grâce divine, celle qui accompagne toute fonction relevant du sacré...