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Depuis le XIV siècle jusqu'à nos jours, les vitraux ont témoigné des dogmes, des croyances ou plus simplement des événements qui ont marqué les communautés maritimes (naufrages, batailles, scènes d'émigration). Le catalogue présente la reproduction commentée de plus d'une centaine de vitraux haut et bas-normands.

Les derniers curés vont disparaître dans les campagnes... "Métier d'curé, métier foutu !" comme l'annonçait déjà rudement un berger cauchois au jeune abbé Bernard Alexandre qui allait rejoindre sa première paroisse, qu'il ne devait plus quitter depuis : Vattelot-sous-Beaumont. Mais ses paroissiens ne cessent d'opposer à leur curé une résistance souveraine... "Églisiers", les Cauchois ne demandent guère plus à leur curé que d'être un bon sacristain ; eux, s'accrochent de toutes leurs forces à leurs traditions : "A toujou été comm-cha..."
Ce livre n'est pas seulement un témoignage. C'est aussi le regard attentif, privilégié et, souvent, plein d'humour d'un homme - qui est de surcroît un merveilleux conteur - sur la vie sociale de la Haute-Normandie profonde. Il jette sur cette province une lumière différente de celle de Maupassant, d'une acuité et d'une pénétration qu'il ne sera plus possible d'oublier.

Comme nous avions pris un vif intérêt à la recherche de l'ancien Carteret, nous nous sommes passionné tout autant dans l'exploration du vieux Barneville et nous espérons que vous partagerez le plaisir que nous avons eu à la découverte du passé de ce village, âgé de plus de onze siècles mais toujours si jeune et si attachant.
Nicolas Rémon

On compte à Chausey plus de 350 noms. Ils ont pour auteurs les hommes qui depuis des siècles ont fréquenté l’archipel. Ce livre vous invite à une promenade dans le jardin des racines de la langue, en vous proposant de remonter aux origines de ces noms chargés de mémoire. C’est toute l’histoire de Chausey qui apparaît en filigrane. Véritable ouvrage de référence, c’est aussi un livre d’art illustré d’aquarelles, de reproductions de cartes marines anciennes et de photos d’illustres cailloux.

Valognes a deux visages : celui d'une cité moderne orientée vers son expansion et celui que montre encore dans sa survivance le "Versailles normand". Car à présent, pierres blanches encadrées dans des armatures de béton et pierres patinées et moussues des vieux hôtels font bon voisinage. Les artères nouvelles et les rues "à l'ombre subtile emmitouflées dans leur passé" s'interpénètrent. L'écrasement de la ville sous les bombes appartient déjà à l'histoire. Il fut moins destructeur, malgré tant de ruines irréparables, que le ravage d'Alauna par les Saxons : deux épisodes que séparent quinze siècles...

À Montebourg, chaque année, le samedi qui précède le 25 juillet, jour fixé par l'Église pour célébrer l'apôtre saint Jacques dit le Majeur, les fidèles se rassemblent sur le parvis de l'église pour assister au couronnement du saint patron de la paroisse qui se dresse au-dessus du portail. Un enfant grimpe à l'échelle, pose une couronne de fleurs rouges sur la tête de la statue et cale entre les mains de pierre de l'apôtre et son bâton de pèlerin un bouquet qui pourrait être le succédané de la palme du martyre....